La réalité virtuelle dans nos usines

Grand groupe industriel et technologique coté en bourse, Safran est un aperçu des usines du futur. De 60 mois à 42 mois pour le développement de la nacelle d’un Airbus, l’utilisation de la réalité virtuelle (VR) a été nécessaire. Grâce à la numérisation de ses lignes de montage et de nouvelles technologies, le temps d’assemblage des nacelles et par conséquence de production, a été considérablement réduit. Aujourd’hui, son utilisation s’étant à la majorité du groupe. « Nous avons formé un certain nombre de personnes impactées par l’usage de la réalité virtuelle. Il faut qu’elles puissent l’utiliser en toute autonomie. Cette technologie doit être accessible à tous et pas uniquement réservée à des experts. » affirme Nicolas Lepape, chef de projet réalité virtuelle.

A l’aide de la VR, le groupe améliore ses processus. Elle consiste à « visualiser, à taille réelle, tous les fichiers dessiner à trois dimensions pour faire en sorte que l’on puisse s’immerger dans un environnement virtuel pour anticiper un maximum de choses : accessibilité, maintenabilité et ergonomie » dans le but de « faire bon du premier coup » nous explique Nicolas Lepape. La réalité virtuelle est telle que dans le futur, il sera possible de simuler totalement un process d’assemblage.

En plus du processus, l’entreprise devient attractive auprès de la nouvelle génération ; des jeunes diplômés mordus de nouvelles technologies. « La réalité virtuelle prouve que l’industrie vit avec son temps : on utilise une nouvelle technologie pour en faire une force », commente Nicolas Lepape.

Evoluant à l’international dans le domaine de l’aéronautique, de l’espace et de la défense, les ingénieurs sont en constante recherche. De ce fait, l’arrivée de la réalité virtuelle a considérablement changé leur quotidien. Dans un monde qui évolue constamment en termes d’avancer technologique, Safran a su concilier le développement technologique aussi bien dans leur domaine qu’au niveau de la production industrielle en général.

Le temps consacré à la production diminue de manière significative. Cette avancé technologique est le début d’usine futur toujours plus moderne et surtout une continuité de l’ère du tout numérique.